Ce livret passe en revue les principaux résultats publiés dans des revues scientifiques académiques. Elle se concentre sur les propriétés physiques, chimiques et microbiologiques de la préparation de bouse de corne (500) et sur ses effets physiologiques du sol et des plantes.
Résumé du livret
La bouse de corne (500) est l’une des principales préparations biodynamiques et certainement l’une des plus utilisées, avec la silice de corne (501) et les préparations pour le traitement du compost. A ce titre, elle fait l’objet de nombreuses recherches visant à caractériser ses effets et à comprendre son mode d’action.
Composition
La bouse de corne (500) est le produit final de la décomposition naturelle basée sur le processus d’humification anaérobie de la bouse. L’activité fongique relativement faible pendant l’humification anaérobie de la bouse est favorable à une concentration en composés aromatiques due à une dégradation partielle de la lignine apportée par les plantes dans la bouse. Ces résidus phénoliques de lignine sont connus pour avoir une activité biologique intense qui confère à la bouse de corne humifiée une biostimulation significative sur les plantes, telle que celle exercée par l’hormone auxine, même à très faible dose.
Action
La bouse de corne stabilise la croissance et le rendement des plantes, favorisant l’adaptation aux différentes conditions environnementales.
Lorsque la bouse de corne est diluée et épandue à 100g.ha-1, comme le recommande les cahiers des charges Demeter, sa concentration finale (nanomolaire, 10-10) dans le sol s’inscrit bien dans les fourchettes connues d’activité biologique, qui sont efficaces sur les plantes même à des concentrations femtomolaires (10-15).
Efficacité
Des essais biologiques en laboratoire ont montré l’effet de la bouse de corne sur la croissance des racines de cresson de jardin (Lepidium Sativum L.) par le biais d’un effet stabilisateur qui régule la croissance dans des conditions de stress. Cela indique qu’il est possible d’accroître la résilience des systèmes agricoles, même dans des environnements pédologiques défavorables, lors d’inondations ou de chocs thermiques, ainsi que dans des conditions de salinité et de sécheresse.
Études systémiques
Des études systémiques ont montré que le microbiome du sol, c’est-à-dire la diversité microbiologique, l’abondance et la fonctionnalité, est meilleur dans le cadre d’une gestion biodynamique que dans le cadre de l’agriculture biologique et conventionnelle. Cette amélioration générale de l’état microbiologique du sol peut probablement être attribuée à l’utilisation de la bouse de corne, même s’il n’y a pas de corrélation évidente.
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