Jean Foyer est chargé de recherche CNRS en anthropologie. Il a notamment travaillé avec des paysans autochtones au Mexique sur les controverses autour du maïs transgénique.
Ses travaux montrent que le biodynamie renvoie à des formes de politiques, de savoirs ou de relations à la nature dont la visée semble être tout autant d’inventer d’autres rapports au vivant face à la crise écologique que de marquer un retour à des formes de spiritualités.
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La biodynamie n’est pas seulement un type d’agriculture écologique : elle renvoie à des formes de politiques et de relations à la nature qui ouvrent des voies au dépassement de la vision moderne du monde. C’est ce que propose de montrer cet ouvrage, fruit de cinq ans d’enquête ethnographique auprès des vignerons biodynamistes en Anjou. […]
Pourquoi le vin est-il attiré par la biodynamie ? L’hypothèse avancée, qui expliquerait en partie le mariage apparemment heureux entre le vin et la biodynamie, est que cette dernière contribue à donner plus de vie et d’énergie au vin et que cette énergie serait perçue à travers une manière nouvelle de déguster. […]
La biodynamie ne peut se réduire à la seule question de la production. Elle engage un rapport au monde, en particulier aux sciences et à des courants spirituels qui dépassent l’humain. Cet ouvrage explore les entrecroisements et les hybridations entre différentes formes de savoirs et de croyances à l’œuvre dans les agricultures alternatives. […]
Cet article propose d’étendre l’analyse de la rupture des relations utilitaristes et matérialistes homme-animal au domaine végétal, dans le contexte de l’agriculture biodynamique. […]
Cet article, initialement publié dans le Bulletin des Professionnels de la biodynamie en décembre 2017, présente brièvement une partie des résultats d’une enquête de sociologie menée par Jean FOYER (CNRS) en Anjou depuis 2014 sur […]
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