Biophotonique : mesurer le potentiel énergétique des aliments

Biodynamie Recherche est partenaire du laboratoire Enerlab dans le cadre d’un projet de recherche sur la qualité énergétique des vins. Présentation du projet.

Introduction

Le photon est le quantum d’énergie associé aux ondes électromagnétiques (allant des ondes radio aux rayons gamma en passant par la lumière visible), qui présente certaines caractéristiques de particule élémentaire.

Le biophoton est un photon (corpuscule d’énergie électromagnétique) d’origine biologique n’étant pas issu d’une réaction enzymatique spécifique. Autrement dit, c’est l’émission spontanée de lumière d’intensité ultra faible émanant de tous les systèmes vivants.

Il est scientifiquement établi depuis quelques années dans plusieurs centaines d’études publiées que chaque cellule qu’elle soit humaine, animale ou végétale émet des impulsions lumineuses. Ces biophotons se sont révélés être le mécanisme de pilotage d’un grand nombre de réactions biochimiques.

L’ensemble des règnes de la nature utilise des biophotons comme paquets d’informations pour envoyer des signaux d’un point à un autre de la même manière que les câbles à fibre optique transmettent des signaux en utilisant la lumière. Les biophotons véhiculent des informations sur l’état de l’organisme, car les cellules saines, les cellules malades, les cellules tumorales et les virus et bactéries infectieux ont des signaux lumineux différents.

Ces particules de lumière font partie du spectre électromagnétique visible et sont détectables par les instruments modernes sophistiqués (photomultiplicateur, microscope Raman, camera CCD…). L’ADN est à la fois la source primaire et le lieu de stockage de ces biophotons.

Les phénomènes biologiques comme la communication intracellulaire, la croissance, la différenciation cellulaire, les interactions entre les systèmes biologiques et les infections microbiennes peuvent être compris en termes de biophotons.

Une étude sur la quantité, la qualité et le niveau énergétique des biophotons émis par le vin permettrait de comprendre la portée des différentes pratiques de cultures.

Les vins issus de la pratique bio / biodynamique produisent ils plus de biophotons que les vins conventionnels ?

Compte tenu des moyens technologiques actuels cités plus haut, il est maintenant possible d’établir la carte d’identité énergétique d’un organisme vivant.

Des laboratoires tel que le CNRS, le CEA, l’institut Max Planck et quelques autres dans le reste du monde dont Enerlab étudient les phénomènes biophotoniques afin de caractériser le « vivant ».

Pour le moment, ces études et leurs applications sont principalement utilisées en imagerie médicale, neurosciences et en biologie moléculaire.

Depuis peu, l’université de Davis aux États Unis utilise l’imagerie biophotonique pour l’étude de la qualité d’un vin et remplirait ainsi l’espace laissé entre la santé et le vin.

Également, une étude de 2019 a été menée pour démontrer, à l’aide de l’état des biophotons, les différences entre des vins bulgares et des vins français.

L’état des biophotons permet de mettre en évidence des marqueurs sur la vitalité et l’énergie contenues dans le vin

Enerlab : un nouvel acteur de la biophotonique en France

Au milieu des années 1960, la recherche spatiale prend conscience d’un nouveau défi : la santé de ses astronautes dans l’espace. Des budgets de recherches sont alors engagés et des outils sont développés pour mesurer le corps humain sous ses différents aspects.

Olivier SALIERES, qui conduira ce programme de recherche, est ingénieur, spécialisé en biophotonique, président d’ENERLAB. Il a travaillé 25 ans dans la recherche des semi conducteurs et dans la mise au point d’appareils de mesures électroniques. ENERLAB a le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) agréée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Chargé d’étude dans certains centres de recherches et lors d’une mission auprès d’une agence spatiale, Olivier Salières obtient un accès privilégié au laboratoire de recherche visant à l’amélioration des performances physiologiques, énergétiques et psycho-émotionnelles du personnel naviguant. Des machines sont alors développées. Commence un long travail personnel de développement et d’optimisation de ces machines, boosté par l’évolution des technologies CCD (caméra à très haute définition) et la puissance de calcul des ordinateurs. Il développe différents logiciels de quantification des mesures et s’assure de leur reproductibilité. En 2018, il a l’idée de mesurer le niveau énergétique d’huiles essentielles et des plantes et de leurs interactions sur le corps humain. En 2019, il crée le laboratoire ENERLAB et commence à mesurer des vins, cherchant à établir des mesures les plus exhaustives possibles en terme de région, de terroir et d’environnement. Les machines ENERLAB mesurent le niveau énergétique, entropique et informationnel d’un vin.

Le laboratoire a développé une unité de mesure propre, le C.K.R.E.M™ et utilise un système de notation progressive.

Le programme de recherche : vin et qualité énergétique

État des lieux des mesures ENERLAB au 25 avril 2021 : À ce jour sur 630 vins mesurés (80 en biodynamie, 150 en bio, 400 en conventionnel) : Le TOP 30 des meilleurs résultats fait apparaître 95% de vins en bio / biodynamie. Le TOP 50 fait apparaître 85% de vins en bio / biodynamie. Le TOP 100 fait apparaître 80% de vins en bio / biodynamie. Les mesures ont été réalisées sur toutes les régions vinicoles françaises confondues. Un 1er constat montre que les vins issus de méthodes en bio ou biodynamie ont des valeurs C.K.R.E.M deux fois supérieures à celles des vins conventionnels (entre 8000 et 10 000 pour les vins en bio / biodynamie par rapport à 1500 à 8000 pour les vins conventionnels).

Le but de ce programme de recherche est de corréler ces résultats avec des outils de mesures complémentaires accessibles dans certains centres de recherches internationaux. Il convient de rappeler qu’un vin à haute valeur énergétique traduit une transmission importante des « valeurs naturelles » de la vigne, des expressions de son terroir, et du reflet de l’interaction entre le milieu de développement naturel et du travail de l’homme, jusqu’à la mise en bouteille.

Plus une énergie est élevée, plus elle est à même d’interagir avec son environnement de manière positive et ordonnée.

L’entropie mesure quant à elle la « qualité » de l’énergie disponible au sein d’un système (le vin dans le cas présent). Il s’agit d’une grandeur qui caractérise la capacité d’un système physique à subir des transformations spontanées : plus grande est la valeur de l’entropie, plus faible est la capacité du système à se transformer. Plus faible est l’entropie, plus grande sera sa capacité à maintenir ou à développer son niveau énergétique dans le temps. Un vin à faible entropie aura une capacité de vieillissement longue, et sera considéré comme un vin de garde

Le programme de recherche a pour but de mesurer la différence énergétique et biophotonique entre des vins issus de méthodes conventionnelles et ceux issus de pratiques biologiques / biodynamiques. Ces mesures feront appel aux différents outils de mesures disponibes actuellement, principalement ceux permettant de compter le nombre de biophotons et de mesurer leur intensité afin de les caractériser. Cette intensité dans le vivant est reliée soit à la cohérence de la communication intercellulaire ou à un accroissement du métabolisme local.